Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos terroristes des attentats du 13 novembre 2015 en France, s'est exprimé vendredi pour la première fois devant un juge, pour dédouaner un suspect soupçonné de l'avoir aidé dans sa cavale, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Confronté à Ali Oulkadi, un proche de son frère Brahim mort en kamikaze le 13 novembre, Salah Abdeslam a affirmé n'avoir "jamais sollicité" l'aide de ce suspect, d'après cette source. Muré dans le silence depuis son transfèrement de Belgique en France en avril 2016, il a en revanche refusé de s'exprimer sur sa propre implication dans les attaques.